tions publiables à 20H00, que nous avions reçues quelques
minutes avant.
Chacun savait ce qu’il avait à faire, la mobilisation était im-
peccable, pour pouvoir lire et analyser les résultats dans le
calme. Nos reporters étaient positionnés dans les différents
QG de campagne des candidats et ils nous ont aidés à ali-
menter la production rapidement. Comme pour chaque
élection, une cellule de volontaires est venue renforcer
l’équipe politique pour traiter les nombreuses réactions.
Forcément, le second tour était plus simple à couvrir, son
issue plus prévisible.
En quoi la couverture des législatives a-t-
elle été différente ?
Habituellement, les élections législatives confirment le ré-
sultat de la présidentielle. Or la grande nouveauté de ce
scrutin a été l’union à gauche construite par Jean-Luc Mé-
lenchon, la Nupes, qui a fait planer la menace d’une majori-
té alternative qui aurait empêché le président de gouverner.
Du coup, l’intérêt pour ce scrutin s’est accru, à la mesure
de l’enjeu. À la fin, le camp présidentiel est bien arrivé en
tête en nombre de sièges mais avec une majorité relative.
Et la Nupes a obtenu un nombre important de députés, tout
comme le RN, qui n’en avait jamais eu autant.
Au-delà des enjeux nationaux, les élections législatives ce
sont aussi 577 scrutins locaux, autant qu’il y a de circons-
criptions. Les bureaux régionaux ont donc été beaucoup
mis à contribution pour raconter des histoires locales, pré-
parer des biographies, des focus par département, faire du
reportage.
Nous avons également déployé un gros travail entre les
deux tours, notamment pour chercher des angles : le vote
ouvrier qui continuait de progresser en faveur du Rassem-
blement national, les bastions PS et UMP qui s’effritaient,
les ex-ministres d’Emmanuel Macron menacés, les ban-
lieues qui se mobilisaient pour les candidats LFI...
Le résultat a été passionnant. Et il nous a semblé que le pu-
blic avait porté un intérêt plus important à ces législatives
qu’à la présidentielle.
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