Tokyo 2020,
un report historique...
Démarrez l'histoire
Début 2020, la planète est touchée par une terrible pandémie partie de Chine, le Covid-19. À la sortie de l’hiver, le monde est figé, confiné. Comme le reste, le sport s’arrête.
Les suspensions (NBA, Premier League, Bundesliga, Champions League...), les reports (Euro de football, Formule 1, le Tour de France...) et les annulations (Wimbledon, British Open de golf...) s’accumulent.
L'histoire
Le fait
Finalement le 24 mars à 13h51 à Lausanne, un flash AFP tombe : “les JO de Tokyo reportés”. L’utilisation du “flash”, réservé aux plus grands événements (mort de Jacques Chirac, élection du président américain, champion du monde de foot...) prouve l’importance de ce rendez-vous reporté d’un an qui concerne plus de 200 pays, de 11 000 athlètes et plusieurs milliards de téléspectateurs.
Les organisateurs du plus grand événement planétaire, les Jeux olympiques, se donnent d’abord du temps. Les JO de Tokyo sont prévus du 24 juillet au 9 août. Pendant plusieurs semaines, le Comité international olympique (CIO) et le comité d’organisation japonais temporisent, réfléchissent. Mais la pression des athlètes, des gouvernements et des opinions s’accroît rapidement.
L'info
Décryptage
Mais pour l’AFP, cette information s’est construite bien en amont, entre Paris avec la rédaction en chef des sports, Tokyo, hôte des JO, et Lausanne, où l’AFP possède un bureau au sein même de la maison internationale des sports. Ce bâtiment abrite une douzaine de fédérations internationales. Cette proximité a permis à notre journaliste Eric Bernaudeau de bâtir de solides contacts. Ses sources et celles de notre bureau de Tokyo nous renseignent en temps quasiment réel sur la situation pendant des jours et jusqu’au fameux 24 mars. Ainsi dans les 4 heures qui ont suivi le flash, l’AFP a diffusé plus de 10 000 mots d’infos, de réactions, d’analyses et de mises en perspective - et ce dans toutes les langues. Mais aussi des photos, des vidéos et des infographies.