Du crash spectaculaire
au miracle, l'histoire de
Romain Grosjean...
Démarrez l'histoire
Dimanche 29 novembre 2020. Circuit de Sakhir à Bahreïn. 17h13, premier tour, virage n°3, la F1 de Romain Grosjean quitte la piste après un contact avec le Russe Daniil Kvyat et s’encastre à 220 km/h dans les barrières de sécurité.
Le bolide est coupé en deux et un violent incendie se déclare instantanément. Après 28 secondes dans les flammes, Grosjean s’extirpe enfin de son cockpit.
Le fait
Les coulisses de l'interview avec Raphaëlle Peltier
L'histoire
La Formule 1 est un sport à risques. Le public et même ses acteurs ont parfois tendance à l’oublier tant la sécurité des voitures et des circuits a progressé depuis l’accident de Niki Lauda en 1976, ou celui ayant coûté la vie à l’icône Ayrton Senna en 1994. Ces rendez-vous à haute vitesse durent 3 jours avec des essais libres le vendredi, des essais qualificatifs le samedi et enfin LA course le dimanche.
Pour beaucoup, le Franco-Suisse de 34 ans s’en sort miraculeusement, avec des brûlures aux mains. Cet accident le prive d’adieux en piste à la F1, puisqu’il sera forfait pour les deux derniers GP de la saison et n’a pas de volant pour 2021. Mais au-delà de l’émotion provoquée par ces images aussi spectaculaires qu’effrayantes, tout le monde veut voir et entendre Grosjean. Et l’AFP, via sa rubricarde Raphaëlle Peltier qui couvre la F1 depuis 2017 et se trouve sur place ce week-end, aura ses mots, ses sourires...
L'info
Le succès d'une relation à long terme
Après quatre saisons à sillonner les paddocks, à côtoyer les pilotes et les attachés de presse, Raphaëlle Peltier est un visage connu de la F1. Et en cette saison de Covid, les médias sont peu présents sur les circuits. Seule une vingtaine de journalistes de presse écrite, sur une centaine habituellement, se déplace sur les GP, dont l’AFP.
Et c’est donc naturellement que l’attaché de presse du pilote répond rapidement et positivement à notre demande d’interview de Romain Grosjean, sans autre média à sa sortie de l’hôpital. Ce sera un entretien filmé à distance (le protocole sanitaire interdit à la presse écrite de rencontrer en personne les pilotes) que l'AFP proposera ensuite à ses clients dans le monde entier. Seuls L’Équipe et Auto-Hebdo, également sur place, auront ce privilège, les autres médias devront se contenter d’une conférence de presse à distance, en français le jour même, en anglais deux jours plus tard.