Corcept présente une communication de dernière minute à l’ESMO 2025 sur le relacorilant, qui a démontré son efficacité chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine ayant déjà reçu un traitement par inhibiteur d

20 Oct 2025
REDWOOD CITY, Californie

Corcept Therapeutics Incorporated (NASDAQ : CORT), une société de stade commercial spécialisée dans la découverte et le développement de médicaments destinés au traitement des troubles endocriniens, oncologiques, métaboliques et neurologiques graves par la modulation des effets de l’hormone cortisol, a communiqué aujourd’hui, à l’occasion du Congrès annuel 2025 de la Société européenne d’oncologie médicale (European Society for Medical Oncology, ESMO), de nouvelles données de dernière minute issues de l’essai pivot de phase 3 ROSELLA portant sur l’action du relacorilant associé au nab-paclitaxel chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine. Les données ont démontré un bénéfice en termes de survie sans progression (SSP) pour les patientes ayant présenté une progression de la maladie pendant ou après la prise d’un inhibiteur de PARP (PARPi), une population de patientes dont le pronostic est particulièrement défavorable. Les diapositives de la présentation sont disponibles ici. La société a également annoncé l’extension de l’essai BELLA de phase 2 lors d’une présentation par affiches à l’ESMO, disponible ici.

Les nouvelles données relatives au relacorilant présentées à l’ESMO ont démontré un bénéfice constant dans les sous-groupes prenant un PARPi pour surmonter la résistance à la chimiothérapie. Le relacorilant associé au nab-paclitaxel a montré un bénéfice en termes de SSP chez les patientes ayant déjà reçu un PARPi (rapport des risques : 0,60 ; valeur-p : 0,0035) ainsi que chez les patientes dont la maladie a progressé pendant un traitement par PARPi (rapport des risques : 0,56 ; valeur-p : 0,0046), avec une SSP médiane de 7,36 mois pour les deux sous-groupes. Le relacorilant associé au nab-paclitaxel a été bien toléré dans les sous-groupes PARPi, conformément à ce que l’on sait de son profil de sécurité. Il est important de noter que le type, la fréquence et la gravité des événements indésirables dans les groupes de combinaison ont été comparables à ceux observés dans les groupes sous nab-paclitaxel en monothérapie. Le relacorilant a donc apporté un bénéfice sans augmenter la charge de sécurité des patientes qui l’ont reçu.

« Ces nouvelles données issues de l’essai ROSELLA confirment le bénéfice significatif du relacorilant associé au nab-paclitaxel dans le cancer de l’ovaire résistant au platine, un cancer extrêmement difficile à traiter », a déclaré Domenica Lorusso, M.D., Ph.D., directrice de l’unité d’oncologie gynécologique de l’hôpital Humanitas San Pio X, à Milan, professeure titulaire d’obstétrique et de gynécologie à l’université Humanitas de Rozzano, chercheuse principale de l’European Network of Gyneacological Oncological Trial Groups (ENGOT) [Réseau européen de groupes d’essais cliniques d’oncologie gynécologique] dans le cadre de l’essai ROSELLA et présentatrice à l’ESMO. « Ces résultats sont particulièrement prometteurs pour les patientes dont le pronostic est exceptionnellement défavorable et montrent qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches sur le relacorilant et sur ses avantages potentiels dans les traitements précoces des cancers gynécologiques. »

Corcept a également annoncé l’expansion de son essai BELLA de phase 2 à trois bras récemment lancé, visant à évaluer l’efficacité et la sécurité : (i) du relacorilant associé au nab-paclitaxel et au bevacizumab dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine ; (ii) du relacorilant associé au nab-paclitaxel et au bevacizumab dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine dont la maladie a progressé pendant la prise d’un PARPi et (iii) du relacorilant associé au nab-paclitaxel dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre ayant déjà reçu une ou deux lignes de traitement. Les premiers résultats sont attendus pour la fin de l’année 2026.

« Les données issues de l’essai ROSELLA nous donnent confiance pour étendre l’essai BELLA aux patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire sensible au platine (un stade précoce de progression tumorale), ainsi qu’aux patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre », a déclaré Bill Guyer, PharmD, directeur du développement chez Corcept. « Maintenant que la FDA a accepté notre demande d’autorisation de mise sur le marché pour le relacorilant dans le cadre du cancer de l’ovaire résistant au platine et que notre essai BELLA a été étendu, nous sommes plus proches que jamais d’apporter un nouveau traitement vital aux patientes qui en ont besoin. Nous remercions toutes les patientes et tous les chercheurs qui participent à nos essais en cours. »

Corcept avait précédemment annoncé que l’essai ROSELLA avait atteint son critère d’évaluation principal, à savoir l’amélioration de la SSP, sans qu’il soit nécessaire de sélectionner des biomarqueurs. Les patientes ayant reçu du relacorilant en complément d’une chimiothérapie à base de nab-paclitaxel ont vu leur risque de progression de la maladie diminuer de 30 % par rapport à celles ayant reçu une monothérapie à base de nab-paclitaxel (rapport de risque : 0,70 ; valeur-p : 0,0076). Une analyse intermédiaire de la survie globale (SG) a montré que l’ajout du relacorilant réduisait le risque de décès de 31 %, prolongeant ainsi considérablement la vie des patientes (rapport de risque : 0,69 ; valeur-p : 0,0121).

L’essai ROSELLA est mené en collaboration avec la GOG Foundation, Inc. (GOG-F), l’European Network of Gyneacological Oncological Trial Groups (ENGOT), l’Asia-Pacific Gynecologic Oncology Trials Group (APGOT), le Latin American Cooperative Oncology Group (LACOG) et l’Australia New Zealand Gynaecological Oncology Group (ANZGOG).

À propos du relacorilant

Traitement par voie orale, le relacorilant est un antagoniste sélectif du récepteur des glucocorticoïdes (glucocorticoid receptor, GR) qui module l’activité du cortisol en se liant au GR, mais pas aux autres récepteurs hormonaux du corps. Outre le cancer de l’ovaire, Corcept développe le relacorilant pour traiter une variété de troubles graves, tels que l’hypercortisolisme endogène et le cancer de la prostate. Le relacorilant est la propriété exclusive de Corcept et est protégé par des brevets de composition, de méthode d’utilisation et d’autres brevets. Il a été désigné comme médicament orphelin par la FDA et la Commission européenne (CE) pour le traitement de l’hypercortisolisme et par la CE pour le traitement du cancer de l’ovaire. La FDA a fixé au 30 décembre 2025 la date PDUFA (Prescription Drug User Fee Act) pour le relacorilant en tant que traitement des patients atteints d’hypercortisolisme, et au 11 juillet 2026 la date PDUFA pour le relacorilant en tant que traitement des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine. Corcept a également récemment soumis une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) à l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour le relacorilant dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine.

À propos du rôle du cortisol en oncologie

Le cortisol intervient dans la croissance tumorale par le biais de plusieurs mécanismes : il aide les tumeurs solides à résister à la chimiothérapie en inhibant l'apoptose cellulaire – l'effet destructeur de la tumeur que la chimiothérapie est censée stimuler. Dans certains cancers, il favorise la croissance de la tumeur en activant les oncogènes des cellules auxquelles il se lie. Il supprime également la réponse immunitaire de l'organisme, ce qui affaiblit sa capacité à lutter contre les maladies, y compris le cancer.

À propos du cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est la cinquième cause de décès par cancer la plus fréquente chez les femmes. Les patientes dont la maladie réapparaît six mois et plus après avoir reçu un traitement à base de platine présentent une maladie dite « sensible au platine », tandis que celles dont la maladie réapparaît moins de six mois après un tel traitement présentent une maladie dite « résistante au platine ». Les options de traitement pour ces femmes sont limitées. Chaque année, environ 20 000 femmes atteintes d’une maladie résistante au platine sont candidates pour commencer un nouveau traitement aux États-Unis, avec un nombre au moins égal en Europe.

À propos de Corcept Therapeutics

Depuis plus de 25 ans, l’accent mis par Corcept sur la modulation du cortisol et son potentiel pour traiter les patients atteints d’une grande variété de troubles graves a conduit à la découverte de plus de 1 000 modulateurs sélectifs exclusifs du cortisol et antagonistes des récepteurs des glucocorticoïdes. Corcept mène des essais cliniques avancés chez des patients atteints d'hypercortisolisme, de tumeurs solides, de sclérose latérale amyotrophique et de maladies du foie. En février 2012, la société a lancé Korlym®, le premier médicament approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis pour le traitement des patients atteints d'hypercortisolisme endogène. Corcept a son siège social à Redwood City, en Californie. Pour plus d'informations, rendez-vous sur Corcept.com.

Déclarations prospectives

Les déclarations contenues dans le présent communiqué de presse, autres que les déclarations de faits historiques, sont des déclarations prospectives fondées sur nos plans et attentes actuels et sont assujetties à des risques et à des incertitudes susceptibles de provoquer un écart sensible entre nos résultats réels et ceux que ces déclarations expriment ou sous-entendent. Ces risques et incertitudes sont exposés dans les documents que nous déposons auprès de la SEC, qui sont disponibles sur notre site web et sur le site web de la SEC.

Dans le présent communiqué de presse, les déclarations prospectives concernent notamment : le potentiel de l’association du relacorilant au nab-paclitaxel de bénéficier aux patientes, y compris dans le cadre de lignes de traitement précoces contre les cancers gynécologiques ; les attentes relatives aux premiers résultats de l’essai de phase 2 BELLA, y compris son extension ainsi que le calendrier prévu pour ces résultats ; ainsi que la capacité de Corcept à apporter un nouveau traitement vital aux patientes. Nous déclinons toute intention ou toute obligation de mettre à jour les déclarations prospectives figurant dans le présent communiqué de presse.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

 

© Business Wire, Inc.

Avertissement :
Ce communiqué de presse n’est pas un document produit par l’AFP. L’AFP décline toute responsabilité quant à son contenu. Pour toute question le concernant, veuillez contacter les personnes/entités indiquées dans le corps du communiqué de presse.