À l’occasion du World News Day, campagne de sensibilisation mondiale visant à promouvoir un journalisme basé sur les faits organisée par la WAN-IFRA, Fabrice Fries a rédigé la tribune ci-dessous.

La dégradation spectaculaire du métier de journaliste se heurte à une indifférence alarmante. Le pire, c’est qu’on s’y habitue.

Phil Chetwynd, directeur de l'Information à l'AFP, a ouvert la conférence inaugurale 2024 de l'école de journalisme de Sciences Po avec un discours intitulé Why Journalism Still Matters (« Pourquoi le journalisme compte toujours ») où il a présenté les principaux défis du métier.

Les 19 et 20 septembre l’AFP a participé à l’Assemblée générale annuelle de l'ADEPA (Asociación de Entidades Periodisticas Argentinas), l’influente association de médias argentins, à Posadas, dans le nord du pays.

Guillaume Meyer, 43 ans, rédacteur en chef central vidéo, est nommé directeur adjoint de l’Information chargé de la vidéo et de l’audio. Il est le premier journaliste issu du service vidéo à occuper ce poste à l’AFP. Il remplace Juliette Hollier-Larousse, qui occupait ces fonctions depuis 2017. 

Guillaume Meyer aura la charge de piloter la stratégie de l’Agence pour la vidéo et l’audio (podcast) auprès de Phil Chetwynd, directeur de l’Information. 

Fabrice Fries déplore, dans une tribune au « Monde », l’arrêt du fact-checking sur les réseaux sociaux de Meta : ce processus de vérification de l’information fondé sur des techniques journalistiques « n’a jamais prétendu être la solution à la désinformation, mais il est le socle de la riposte. »

Il y a 80 ans, le 20 août 1944, un petit groupe de résistants français investit un organe de propagande du gouvernement de Vichy, allié des nazis, et donne naissance à l'AFP, cinq jours avant la libération de Paris.

Par Juliette Baillot

C'est un dimanche. Les huit conspirateurs se sont donné rendez-vous à 7H00 du matin dans le coeur de Paris, au 13, place de la Bourse, devant l'immeuble décrépi de l'ancienne Agence Havas, qui abrite l'Office français d'information (OFI) depuis quatre ans et le début de l'occupation nazie.

Un surfeur "au-dessus des nuages", un champion de BMX à l'assaut de l'obélisque de la Concorde, la toute première plongée dans la Seine... des photographes de l'AFP racontent comment ils ont immortalisé ces séquences marquantes des Jeux olympiques de Paris.

Par Sandra Biffot-Lacut / Marine Do-Vale

- Surf en lévitation

Ses photos des champions de BMX freestyle en vol devant l'obélisque de la Concorde ou la tour Eiffel font le tour du monde. Un décor de rêve, un positionnement étudié, un peu de chance, c'est la recette des clichés spectaculaires de Jeff Pachoud, pendant les JO de Paris 2024.

Le photographe de l'AFP Jérôme Brouillet savait lundi qu'il fallait s'attendre à une explosion lorsqu'il a vu le surfeur brésilien Gabriel Medina s'engouffrer dans l'une des plus grosses vagues de la journée aux Jeux olympiques, à Teahupo'o, sur l'un des spots de surf les plus puissants du monde.