ARKEMA : RÉSULTATS DU 3ÈME TRIMESTRE 2025

Regulatory News:

Arkema (PARIS:AKE):

Chiffre d’affaires de 2,2 Mds€, en retrait de 4,7 % par rapport à l’an dernier à taux de change constants :

• Volumes en recul de 2,5 %, reflétant la baisse de la demande observée aux États-Unis durant l’été et la faiblesse générale de l’Europe, tandis que l’Asie, en particulier la Chine, reste plus résiliente
• Forte dynamique avec ~ 20 % de croissance des ventes par rapport à l’an dernier dans plusieurs marchés clés spécifiques au cœur de notre stratégie d’innovation, à savoir les batteries, le sport, l’impression 3D, la santé et les spécialités fluorées de nouvelle génération
• Effet prix de - 3,7 % impacté essentiellement par le cycle acrylique et les gaz réfrigérants d’ancienne génération, les prix des autres activités étant plus stables

EBITDA en retrait à 310 M€ (407 M€ au 3T’24) et marge d’EBITDA de 14,2 % :

• Volumes des Adhésifs et des Matériaux Avancés reflétant la faiblesse de la demande en Europe et aux États-Unis, mais soutenus par la stratégie de développement du Groupe dans les activités à plus forte valeur ajoutée et par la croissance en Asie. Net pricing légèrement négatif et bénéfice de la baisse des matières premières se répercutant progressivement dans la chaîne d’approvisionnement.
• Net retrait du segment Coating Solutions, impacté par le cycle acrylique et par le recul des ventes dans la construction aux États-Unis
• Baisse saisonnière dans les gaz réfrigérants
• Impact défavorable des devises d’environ 15 M€, principalement lié au dollar US

Résultat net courant de 78 M€, soit 1,04 euro par action (2,25 euros au 3T’24)

Génération de cash très solide avec un flux de trésorerie courant à 207 M€, supérieur à l’an dernier, traduisant la gestion stricte du besoin en fonds de roulement et des investissements plus faibles que l’an dernier

Dette nette en baisse de près de 200 M€ sur le trimestre à 3,4 Mds€ (incluant les obligations hybrides). Émission d’une obligation verte de 500 M€ à maturité 8 ans avec un coupon de 3,5 %.

Renforcement de nos efforts de réduction de coûts :

• Objectif d’effacer globalement l‘inflation des frais fixes en 2025 et 2026 avec de nombreuses initiatives qui s’intensifient dans toutes les fonctions et lignes de produits
• Nouvelle réduction des investissements à environ 600 M€ en 2026, soit une diminution de l’ordre de 50 M€ par rapport à 2025 et de 150 M€ par rapport à 2024

Perspectives 2025 : prenant en compte le contexte macroéconomique actuellement difficile et la demande plus faible qu’attendue aux États-Unis, le Groupe vise à atteindre un EBITDA entre 1,25 Md€ et 1,3 Md€ et un flux de trésorerie courant d’environ 300 M€ en 2025.

Thierry Le Hénaff, Président-directeur général, a déclaré :

« Je voudrais remercier chaleureusement les équipes d’Arkema dont l’engagement et le professionnalisme nous permettent de travailler avec succès à deux niveaux. D’une part, nous gérons strictement les coûts, les capex et le besoin en fonds de roulement pour optimiser 2025 et bien se préparer pour 2026. Et dans le même temps, nous poursuivons notre stratégie de croissance en renforçant notre proximité clients, déployant notre innovation, et développant nos plateformes technologiques dans nos cinq marchés clés à forte croissance. À ce titre, je suis heureux d’annoncer le lancement d’une plateforme One Arkema dédiée aux data centers dans lesquels nous avons des perspectives de croissance importantes, et qui viendra renforcer l’offre existante pour le marché attractif de l’électronique avancée.

Nous sommes pleinement convaincus que nous disposons de tous les atouts nécessaires, notamment grâce à nos investissements récents, pour bénéficier d’une amélioration de l’économie mondiale et saisir les nombreuses opportunités offertes par les grandes tendances mondiales qui continueront de soutenir la croissance. À plus court terme, toutes les équipes sont pleinement mobilisées au quotidien pour gérer le contexte économique et géopolitique actuel. »

CHIFFRES-CLÉS

ACTIVITÉ AU 3 ÈME TRIMESTRE 2025

À 2 187 millions d’euros, le chiffre d’affaires du Groupe est en retrait de 4,7 % par rapport à l’an dernier à taux de change constants. Les volumes sont en recul de 2,5 % dans un environnement marqué par la baisse de la demande aux États-Unis durant l’été et la faiblesse générale de Europe, tandis que l’Asie, en particulier la Chine, reste plus résiliente. Le chiffre d’affaires est également soutenu par la dynamique positive d’Arkema sur plusieurs marchés clés au cœur de sa stratégie de croissance et d’innovation, à savoir les batteries, le sport, l’impression 3D, la santé et les spécialités fluorées de nouvelle génération à faible Potentiel de Réchauffement Global dont le chiffre d’affaires est en croissance d’environ 20 % par rapport à l’an dernier. L’effet prix s’établit à - 3,7 % impacté essentiellement par le cycle acrylique et les gaz réfrigérants d’ancienne génération. Pour l’ensemble des autres activités, les prix sont en retrait limité de 1,3 % et le net pricing est légèrement négatif, le bénéfice de la baisse des matières premières se répercutant progressivement dans la chaîne d’approvisionnement. L’effet périmètre de + 1,5 % traduit essentiellement l’intégration des adhésifs de lamination de Dow. L’effet change de - 3,9 % est lié à la dépréciation du dollar US et de certaines devises asiatiques par rapport à l’euro.

À 310 millions d’euros, l’EBITDA du Groupe est en baisse par rapport à l’an dernier (407 millions d’euros au 3T’24) et la marge d’EBITDA s’établit à 14,2 % (17,0 % au 3T’24), intégrant un effet change défavorable d’environ 15 millions d’euros. Cette performance reflète le net retrait des Coating Solutions, impactés par des conditions de bas de cycle dans l’amont acrylique et le recul des volumes aux États-Unis, notamment dans la construction, ainsi que par la baisse saisonnière des gaz réfrigérants. Bien que n’échappant pas aux tendances observées en Europe et aux États-Unis, les Adhésifs et les Matériaux Avancés résistent mieux, soutenus par la stratégie de développement du Groupe dans les activités à plus forte valeur ajoutée et par la croissance des volumes en Asie notamment dans les secteurs des batteries et du sport. Par ailleurs, l’accent mis sur le contrôle strict des opérations et la mise en place de plusieurs initiatives d’économies de coûts ont permis au Groupe d’effacer globalement l’inflation des frais fixes sur le trimestre.

Les amortissements et dépréciations courants s’élèvent à 168 millions d’euros, en hausse de 7 millions d’euros par rapport au troisième trimestre 2024, reflétant principalement l’intégration des adhésifs de lamination de Dow et les mises en service de nouvelles unités en 2025, partiellement compensées par un effet change favorable. Le résultat d’exploitation courant (REBIT) s’établit par conséquent à 142 millions d’euros (246 millions d’euros au 3T’24) et la marge de REBIT s’élève à 6,5 % (10,3 % au 3T’24).

Le résultat d’exploitation atteint 94 millions d’euros (184 millions d’euros au 3T’24), incluant 13 millions d’euros de charges exceptionnelles, correspondant principalement à des charges de restructuration en lien avec la réorganisation du site de Jarrie.

Le résultat net courant s’établit à 78 millions d’euros (168 millions d’euros au 3T’24), soit 1,04 euro par action.

FLUX DE TRÉSORERIE ET ENDETTEMENT NET AU 30 SEPTEMBRE 2025

Le Groupe réalise une génération de cash de très bon niveau avec un flux de trésorerie courant supérieur à l’an dernier à 207 millions d’euros (190 millions d’euros au 3T’24), intégrant une variation positive de 103 millions d’euros liée à la poursuite de la gestion stricte du besoin en fonds de roulement. À fin septembre 2025, ce dernier représente 17,3 % du chiffre d’affaires annualisé (17,0 % à fin juin 2025 et 16,4 % à fin septembre 2024). Le flux de trésorerie courant inclut également des investissements en baisse à 131 millions d’euros (167 millions d’euros au 3T’24). Sur l’ensemble de l’année 2025, les investissements devraient s’élever à environ 650 millions d’euros. Le Groupe prévoit par ailleurs de les réduire à environ 600 millions d’euros en 2026, soit une diminution de l’ordre de 50 millions d’euros par rapport à 2025 et de 150 millions d’euros par rapport à 2024.

Le flux de trésorerie libre s’élève à 185 millions d’euros (175 millions d’euros au 3T’24), incluant un flux non courant de - 22 millions d’euros, lié notamment à des coûts de restructuration et aux frais de réorganisation du site de Jarrie en France.

La dette nette (incluant les obligations hybrides) est en baisse de près de 200 millions d’euros par rapport à fin juin 2025 et s’élève à 3 403 millions d’euros à fin septembre 2025. Le ratio dette nette et obligations hybrides sur EBITDA des douze derniers mois s’établit à 2,6x.

Par ailleurs, Arkema a réalisé avec succès le placement d’une nouvelle obligation verte de 500 millions d’euros à échéance 8 ans portant un coupon annuel de 3,50 %. Le Groupe finalise ainsi le refinancement de ses échéances 2026 tout en renforçant l’alignement de sa stratégie de financement avec ses engagements en matière de développement durable et en étendant la maturité moyenne de sa dette.

ACTIVITÉ DES SEGMENTS AU 3^ÈME TRIMESTRE 2025

ADHÉSIFS (31 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE)

Malgré un effet change significatif de - 3,8 %, le chiffre d’affaires du segment Adhésifs est en retrait limité de 1 % et s’établit à 675 millions d’euros (682 millions d’euros au 3T’24). Les volumes sont en recul de 3,1 %, reflétant, comme au deuxième trimestre, la demande globalement faible dans les adhésifs industriels, ainsi que des mois d’été décevants aux États-Unis, notamment dans l’emballage flexible et la construction. Les prix sont en léger retrait de 1,1 % dans un contexte de baisse de certaines matières premières dont le bénéfice commencera à supporter le net pricing plus particulièrement à partir du quatrième trimestre. Le chiffre d’affaires intègre par ailleurs un effet périmètre de + 7,0 % correspondant à l’acquisition des adhésifs de lamination pour emballages flexibles de Dow.

L’EBITDA du segment s’élève à 93 millions d’euros (107 millions d’euros au 3T’24) affecté principalement par la baisse des volumes et par l’effet change. À 13,8 %, la marge d’EBITDA est en retrait par rapport à l’an dernier (15,7 % au 3T’24), reflétant la diminution de l’EBITDA ainsi que l’effet dilutif des adhésifs de Dow en phase d’intégration.

MATÉRIAUX AVANCÉS (37 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE)

À 810 millions d’euros (885 millions d’euros au 3T’24), le chiffre d’affaires du segment Matériaux Avancés est en baisse de 4,5 % à taux de change constants, reflétant principalement un effet volume de - 3,9 %, lié essentiellement aux Additifs de Performance, les volumes des Polymères Haute Performance étant stables. Les Additifs de Performance sont impactés par la faiblesse de la demande aux États-Unis et en Europe, en particulier dans les marchés de l’énergie, et par la réorganisation du site de Jarrie dans les oxygénés. Les Polymères Haute Performance bénéficient de la croissance forte en Asie et de leur stratégie de développement et d’innovation dans plusieurs marchés clés comme les batteries, le sport, l’impression 3D, la santé et les spécialités fluorées à faible pouvoir de réchauffement global. Dans ce domaine, le Groupe a démarré avec succès au cours du trimestre sa nouvelle unité de 1233zd aux États-Unis et vient d’achever la réception mécanique de son unité de Rilsan^® Clear, en aval de son usine de PA11 de Singapour, qui devrait démarrer au cours du premier trimestre 2026. Le chiffre d’affaires du troisième trimestre intègre également un effet change de - 4,0 % et les prix sont quasi stables à - 0,6 %.

À 152 millions d’euros (189 millions d’euros au 3T’24), l’EBITDA du segment est impacté principalement par la baisse des volumes dans les Additifs de Performance et l’effet change défavorable. La marge d’EBITDA du segment reste néanmoins au bon niveau de 18,8 % (21,4 % au 3T’24), les Polymères Haute Performance maintenant leur marge au niveau solide de 20 %.

COATING SOLUTIONS (25 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE)

Le chiffre d’affaires du segment Coating Solutions est en baisse de 15,2 % par rapport à l’an dernier et s’élève à 532 millions d’euros. En retrait de 5,8%, les volumes reflètent la faiblesse de la demande, notamment dans les marchés de la construction et des peintures décoratives, essentiellement en Amérique du Nord. L’effet prix de - 5,9 % traduit majoritairement les conditions de marché moins favorables dans l’amont acrylique. Enfin, l’effet change s’élève à - 3,5 %.

Dans ce contexte, l’EBITDA du segment est en net retrait à 51 millions d’euros (81 millions d’euros au 3T’24), reflétant les marges de bas de cycle dans l’amont acrylique ainsi que le recul des ventes aux États-Unis, et la marge d’EBITDA s’établit à 9,6 % (12,9 % au 3T’24).

INTERMÉDIAIRES (7 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE)

Le chiffre d’affaires du segment Intermédiaires, à 161 millions d’euros, recule de 15,7% par rapport au troisième trimestre de l’an dernier. L’évolution du mix produits dans les gaz réfrigérants, notamment consécutif à l’arrêt de la production d’équipements de 410A aux États-Unis l’année dernière, a entraîné une forte hausse des volumes de 16,7 % au niveau du segment, compensée par un effet prix négatif de 21,6 % par rapport à une base de comparaison élevée. L’effet périmètre s’élève à - 5,7 % et correspond à la cession d’actifs non stratégiques dans l’acide sébacique en Chine finalisée au quatrième trimestre 2024. L’effet change s’établit à - 5,1 %.

À 38 millions d’euros, l’EBITDA intègre la saisonnalité du troisième trimestre et est en retrait de 25,5 % par rapport à l’an dernier, reflétant essentiellement l’environnement macroéconomique moins favorable ainsi que l’impact de l’évolution des réglementations aux États-Unis et en Europe dans les gaz réfrigérants, tandis que les acryliques en Asie progressent légèrement. La marge d’EBITDA s’établit au niveau élevé de 23,6 % (26,7 % au 3T’24).

FAITS MARQUANTS

Le 28 août 2025, Arkema a démarré avec succès sa nouvelle unité de production de Forane^® 1233zd à Calvert City aux États-Unis poursuivant ainsi son développement dans les spécialités fluorées à faible Potentiel de Réchauffement Global (PRG) afin de répondre à la demande croissante de solutions plus durables pour l’isolation des bâtiments et la gestion thermique, en particulier dans le refroidissement des data centers.

Le 8 septembre 2025, Arkema a annoncé la nomination de Laurent Peyronneau, en tant que Directeur général du segment Adhésifs (Bostik) et membre du comité exécutif, en remplacement de Vincent Legros.

Le 29 septembre 2025, Arkema a inauguré son laboratoire dédié à la fabrication sans solvant d’électrodes pour les batteries, au sein du Cerdato, son centre de recherche en Normandie, France, en présence de ses clients et partenaires. Cette installation de dernière génération vient compléter le réseau mondial de laboratoires de R&D d'Arkema dédiés à l'industrie des batteries et témoigne de l'engagement stratégique d'Arkema en faveur de solutions à la fois innovantes, durables et de haute performance.

Le 7 octobre 2025, Arkema a annoncé un projet d’évolution des activités industrielles de son site de Pierre-Bénite en France, prévoyant la fermeture de deux lignes historiques de production de gaz fluorés. Avec ce projet, le site de Pierre-Bénite serait ainsi recentré sur l’activité polymères fluorés, des matériaux de spécialités à haute valeur ajoutée et servant des marchés porteurs, notamment les batteries ou les semi-conducteurs.

Enfin, Arkema a annoncé le 23 octobre 2025 la finalisation du projet de modernisation et de décarbonation de son site de Lacq/Mourenx, spécialisé dans les dérivés de spécialités à base de soufre utilisés notamment dans l’agrochimie, le raffinage, la pétrochimie et les carburants renouvelables. Ce projet inclut la construction d'une unité de traitement des effluents soufrés avec un procédé plus performant qui permet de réduire les émissions de dioxyde de soufre de 40 % ainsi que les émissions de GES de plus de 10 %.

PERSPECTIVES

Dans un contexte mondial qui reste marqué par une visibilité limitée, des tensions géopolitiques, l’augmentation des droits de douane et un environnement de demande faible, le Groupe continue à travailler en priorité sur les éléments qui sont sous son contrôle en s’attachant à gérer strictement ses coûts opérationnels, ses dépenses d’investissements et son besoin en fonds de roulement.

Arkema a ainsi lancé de nombreuses initiatives qui s’intensifient dans toutes les fonctions et lignes de produits afin d’optimiser et rationaliser ses activités avec l’objectif d’effacer globalement l’inflation des frais fixes en 2025 et 2026. Pour cette année, le Groupe confirme son objectif de réaliser des économies de frais fixes et variables d’environ 100 M€.

En parallèle, Arkema poursuit la mise en place de sa feuille de route stratégique dans les Matériaux de Spécialités, notamment avec la montée en puissance de ses projets majeurs pour l’essentiel déjà financés. Leur contribution additionnelle à l’EBITDA du Groupe a été réévaluée pour l’année à environ 60 M€, intégrant en particulier la croissance du PVDF dans les batteries, du Pebax^® dans le sport, du 1233zd dans l’isolation thermique des bâtiments et de PIAM dans l’électronique avancée, ainsi que la première contribution des adhésifs pour emballages flexibles de Dow.

Prenant en compte le contexte macroéconomique actuellement difficile et la demande plus faible qu’attendue aux États-Unis, le Groupe vise à atteindre un EBITDA entre 1,25 Md€ et 1,3 Md€ et un flux de trésorerie courant d’environ 300 M€ en 2025.

Les résultats du troisième trimestre 2025 sont détaillés dans la présentation « Third-quarter 2025 results and outlook » et dans le document « Factsheet », tous deux disponibles sur le site internet de la Société : www.arkema.com/global/fr/investor-relations/

CALENDRIER FINANCIER

26 février 2026 : Publication des résultats annuels 2025

6 mai 2026 : Publication des résultats du 1^er trimestre 2026

AVERTISSEMENT

Les informations publiées dans ce communiqué peuvent comporter des éléments prévisionnels concernant la situation financière, les résultats d’opérations, les activités et la stratégie d’Arkema.

Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques dans lequel l’évolution de l’économie mondiale reste incertaine, les hypothèses retenues ainsi que les éléments prévisionnels peuvent s’avérer inexacts. Ces prévisions sont fondées sur la vision actuelle et sur des hypothèses de la Direction d’Arkema qui peuvent s’avérer inexactes et sont dépendantes de facteurs de risques tels que l’évolution du coût des matières premières, la variation des taux de change, le rythme de réalisation des programmes de réduction de coûts, le renforcement des tensions géopolitiques, ou l’évolution des conditions économiques et financières générales. Arkema n’assume aucune responsabilité quant à la mise à jour des prévisions qui serait due à la découverte d’informations nouvelles ou à la survenance d’événements nouveaux ou autres. Des informations supplémentaires relatives aux facteurs pouvant avoir une influence significative sur les résultats financiers d’Arkema sont disponibles dans les documents déposés par Arkema auprès de l’Autorité des marchés financiers.

Les bilans, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, tableau de variation des capitaux propres et information sectorielle joints au présent communiqué de presse sont extraits de l’information financière consolidée au 30 septembre 2025 examinée par le Conseil d'administration d'Arkema en date du 6 novembre 2025. Les données trimestrielles ne sont pas auditées. L’information par segment est présentée en conformité avec le système de reporting interne d’Arkema utilisé par la Direction.

Les définitions et tableaux de réconciliation des principaux indicateurs alternatifs de performance utilisés par le Groupe sont détaillés en section 6 et 8 des comptes consolidés à fin septembre 2025 figurant en fin de document.

Enfin, dans le cadre de l’analyse de l’évolution de ses résultats et plus particulièrement de son chiffre d’affaires, le Groupe analyse les effets suivants (analyses non auditées) :

• effet périmètre : l’effet périmètre correspond à l’impact d’un changement de périmètre, que celui-ci résulte d’une acquisition ou d’une cession d’une activité dans son intégralité ou d’une entrée ou d’une sortie en consolidation. Une augmentation ou une fermeture de capacités ne sera pas analysée en tant qu’effet périmètre ;
• effet change : l’effet change évoqué ici correspond à l’impact mécanique de la consolidation de comptes en devises autres que l’euro à des taux différents d’une période à l’autre. L’effet change sera appréhendé en appliquant à l’agrégat de la période analysée le taux de la période antérieure ;
• effet prix : l’impact des variations des prix de vente moyens est estimé par comparaison entre le prix de vente unitaire net moyen pondéré pour une famille homogène de produits au cours de la période de référence et le prix de vente unitaire net moyen pondéré de la période antérieure, multiplié, dans les deux cas, par les volumes vendus au cours de la période de référence ; et
• effet volume : l’impact des variations de volumes est estimé en comparant les quantités livrées au cours de la période de référence avec les quantités livrées au cours de la période antérieure, multipliées, dans les deux cas, par les prix de vente unitaires nets moyens pondérés de la période antérieure.

Fort de savoir-faire uniques dans le domaine de la science des matériaux, Arkema dispose d’un portefeuille de technologies de premier rang pour répondre à l’accélération de la demande en matériaux nouveaux et plus durables. Avec l’ambition de devenir en 2024 un pur acteur des Matériaux de Spécialités, Arkema est aujourd’hui organisé autour de trois segments complémentaires, résilients et fortement innovants qui leur sont dédiés et qui représentent 92 % du CA du Groupe en 2024, les Adhésifs, les Matériaux Avancés et les Coating Solutions, et d’un segment Intermédiaires compétitif et bien positionné. Arkema offre des solutions technologiques de pointe pour répondre aux enjeux des nouvelles énergies, de l’accès à l’eau, du recyclage, de l’urbanisation, ou encore de la mobilité et est attaché à un dialogue continu avec l’ensemble de ses parties prenantes. Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 9,5 milliards d’euros en 2024 et est présent dans près de 55 pays avec 21 150 collaborateurs.

Comptes ARKEMA

Information financière consolidée à fin septembre 2025

Les comptes consolidés à fin décembre 2024 sont audités.

8. DÉFINITIONS DES INDICATEURS ALTERNATIFS DE PERFORMANCE

• Amortissements et dépréciations courants des actifs corporels et incorporels

Indicateur alternatif de performance qui représente les amortissements et dépréciations des actifs corporels et incorporels avant prise en compte :

1. des amortissements et dépréciations liés à la revalorisation des actifs corporels et incorporels dans le cadre de l’allocation du prix d’acquisition d’activités, et
2. des dépréciations comptabilisées en autres charges et produits.

Cet indicateur facilite la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants.

• Besoin en Fond de Roulement (BFR)

Indicateur alternatif de performance correspondant au montant net des actifs et des passifs courants liés à l'exploitation, aux investissements et au financement. Il reflète les besoins de financement à court terme du Groupe résultant des décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements liés à l’activité opérationnelle.

• Capitaux employés

Indicateur alternatif de performance correspondant à la somme des éléments suivants :

1. la valeur nette comptable du Goodwill,
2. la valeur nette comptable des immobilisations incorporelles (hors goodwill) et corporelles,
3. le montant des titres des sociétés mises en équivalence,
4. le montant des autres titres de participation et autres actifs non courant, et
5. le besoin en fond de roulement.

Les capitaux employés sont utilisés pour analyser le montant des capitaux investis par le Groupe pour conduire ses opérations.

• Capitaux employés ajustés

Indicateur alternatif de performance correspondant aux capitaux employés retraités d’ajustements liés aux opérations de cession et d’acquisition afin de mettre en cohérence les éléments retenus au numérateur et au dénominateur dans le calcul du ROCE.

Dans le cas d’une cession d’activité annoncée et non finalisée au 31 décembre, le résultat opérationnel de cette activité reste consolidé dans le compte de résultat donc dans le calcul du REBIT, alors que les éléments relatifs aux capitaux employés sont classés en actifs/passifs destinés à être cédés et donc exclus du calcul des capitaux employés. Afin de mettre en cohérence les éléments retenus au numérateur et au dénominateur dans le calcul du ROCE, les capitaux employés au 31 décembre sont donc augmentés des éléments relatifs aux capitaux employés de l’activité en cours de cession.

Dans le cas de la finalisation d’une acquisition dans l’année, les résultats opérationnels ne sont consolidés dans le compte de résultat qu’à partir de la date de l’acquisition et non sur l’ensemble de l’année alors que les capitaux employés sont comptabilisés en totalité au 31 décembre. Lorsque cette acquisition n’a pas généré de contribution matérielle au résultat de l’année, afin de mettre en cohérence les éléments retenus au numérateur et au dénominateur dans le calcul du ROCE, les capitaux employés au 31 décembre sont diminués des capitaux employés relatifs à l’activité acquise, sauf s’ils sont considérés comme non significatifs.

• Dette nette ou Endettement net

Indicateur alternatif de performance correspondant à la somme de la dette financière à court terme et de la dette financière à long terme diminuée de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.

• Dette nette et obligations hybrides

Indicateur alternatif de performance correspondant au montant de la dette nette et des obligations hybrides.

• Dette nette et obligations hybrides sur EBITDA

Indicateur alternatif de performance correspondant au ratio dette nette et obligations hybrides sur EBITDA. Cet indicateur permet d’évaluer le niveau de la dette par rapport à la performance opérationnelle du Groupe et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Earnings Before Interest Taxes Depreciation & Amortization (EBITDA)

Indicateur alternatif de performance dont l’agrégat IFRS le plus proche est le résultat d’exploitation.

Il correspond au résultat d’exploitation avant prise en compte :

1. des amortissements et dépréciations courant des actifs corporels et incorporels,
2. des autres charges et produits, et
3. des amortissements liés à la revalorisation des actifs corporels et incorporels dans le cadre de l’allocation du prix d’acquisition d’activités.

Cet indicateur permet d’évaluer la rentabilité opérationnelle du Groupe ainsi que sa capacité à générer des cash flows opérationnels avant prise en compte de la variation du besoin en fonds de roulement, des investissements ainsi que des flux de trésorerie liés au coût de financement et à l’impôt. Il facilite également la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Flux de trésorerie courant

Indicateur alternatif de performance correspondant au flux de trésorerie libre hors éléments exceptionnels. Ces éléments exceptionnels correspondent au flux de trésorerie non courants et aux investissements exceptionnels. Cet indicateur permet la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments exceptionnels et de gestion de portefeuille, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs. Cet indicateur permet d’évaluer la capacité du Groupe à générer de la trésorerie pour financer notamment le retour à l’actionnaire, les éléments exceptionnels et les acquisitions.

• Flux de trésorerie libre

Indicateur alternatif de performance correspondant au flux de trésorerie net avant prise en compte des flux de trésorerie nets liés aux opérations de gestion de portefeuille. Il permet la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments de gestion de portefeuille, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Flux de trésorerie net

Indicateur alternatif de performance correspondant à la somme de deux agrégats IFRS, le flux de trésorerie provenant de l'exploitation et le flux de trésorerie provenant des investissements nets. Il permet d’estimer les flux de trésorerie du Groupe avant variation des flux de trésorerie liés au financement.

• Flux de trésorerie net lié aux opérations de gestion de portefeuille

Indicateur alternatif de performance correspondant aux flux de trésorerie liés aux opérations d’acquisition et de cession décrites dans les notes 3.2.2 « Acquisitions de l'année » et 3.3 « Cessions des activités ».

• Flux de trésorerie non courant

Indicateur alternatif de performance correspondant aux flux de trésorerie liés aux autres charges et produits détaillés dans la note 6.1.5 « Autres charges et produits ».

• Flux de trésorerie opérationnel

Indicateur alternatif de performance qui correspond au flux de trésorerie libre avant prise en compte des investissements incorporels et corporels, retraité des flux de trésorerie non courants. Cet indicateur permet d’évaluer la capacité du Groupe à générer de la trésorerie pour financer notamment ses investissements incorporels et corporels, le retour à l’actionnaire, et les acquisitions. Il correspond et se substitue à l’indicateur « Flux de trésorerie d’exploitation » défini lors du Capital Markets Day du 27 septembre 2023.

• Investissements courants

Indicateur alternatif de performance dont l’agrégat IFRS le plus proche correspond aux investissements incorporels et corporels. Les investissements courants désignent l’ensemble des investissements incorporels et corporels retraités des investissements exceptionnels, des investissements liés à des opérations de gestion de portefeuille et des investissements sans impact sur la dette nette (financés par des tiers). Cet indicateur permet la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Investissements exceptionnels

Indicateur alternatif de performance correspondant à un nombre très limité d’investissements relatifs à des projets majeurs de développement qui sont présentés séparément dans le cadre de la communication financière compte tenu de leur taille et de leur nature.

• Marge de REBIT

Indicateur alternatif de performance correspondant au ratio résultat d'exploitation courant (REBIT) sur chiffre d'affaires. Il facilite la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Marge d’EBITDA

Indicateur alternatif de performance correspondant au ratio EBITDA sur chiffre d'affaires. Cet indicateur facilite la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs. Il constitue également l’un des critères de performance financière auxquels sont soumis les plans d’actions de performance.

• Résultat d’exploitation courant (REBIT)

Indicateur alternatif de performance dont l'agrégat IFRS le plus proche est le résultat d'exploitation. Il correspond au résultat d'exploitation avant prise en compte :

1. des amortissements liés à la revalorisation des actifs corporels et incorporels dans le cadre de l'allocation du prix d'acquisition d'activités, et
2. des autres charges et produits.

Cet indicateur permet d’évaluer la rentabilité opérationnelle du Groupe avant impôts et hors éléments non courants, et ce quelle que soit la structure de financement puisqu’il ne prend pas en compte le résultat financier. Il facilite la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Résultat net courant

Indicateur alternatif de performance dont l'agrégat IFRS le plus proche est le résultat net attribuable aux actionnaires du Groupe. Il correspond au résultat net attribuable aux actionnaires du Groupe avant prise en compte des éléments non courants. Les éléments non courants correspondent :

1. aux autres charges et produits nets des impôts s’y rapportant,
2. aux amortissements liés à la revalorisation des actifs corporels et incorporels dans le cadre de l’allocation du prix d’acquisition d’activités nets des impôts s’y rapportant, et
3. aux impôts non courants non liés aux autres charges et produits et qui se rapportent à des évènements inhabituels de par leur fréquence et leur montant, comme la reconnaissance ou la dépréciation d’actifs d’impôt différé ou encore l’impact d’un changement de taux d’imposition sur les impôts différés.

Cet indicateur permet d’évaluer la rentabilité du Groupe en incluant, au-delà des éléments opérationnels, sa structure de financement et les impôts sur le résultat. Il facilite la comparaison d'une période à l'autre en s’affranchissant des éléments non courants, et fournit une base de comparaison cohérente avec nos pairs.

• Résultat net courant par action

Indicateur alternatif de performance calculé en divisant le résultat net courant de la période par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période.

• Résultat net courant dilué par action

Indicateur alternatif de performance qui représente le résultat net courant par action ajusté des effets de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives. Il est calculé en divisant le résultat net courant de la période par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires potentielles en circulation au cours de la période.

• Retour sur capitaux employés (ROCE)

Indicateur alternatif de performance correspondant au ratio résultat d'exploitation courant (REBIT) de la période sur capitaux employés en fin de période. Il permet d’apprécier, dans le temps, la rentabilité des investissements réalisés.

• Retour sur capitaux employés ajustés

Indicateur alternatif de performance correspondant au ratio résultat d'exploitation courant (REBIT) de la période sur capitaux employés ajustés en fin de période. Il permet d’apprécier, dans le temps, la rentabilité des investissements réalisés, en corrigeant des éléments relatifs aux capitaux employés acquis au cours de la période ou en cours de cession pour les mettre en cohérence avec les éléments retenus dans le REBIT.

• Taux de conversion de l’EBITDA en cash

Indicateur alternatif de performance correspondant au ratio flux de trésorerie courant sur EBITDA. Cet indicateur permet d’évaluer la capacité du Groupe à générer de la trésorerie pour financer notamment le retour à l’actionnaire, les investissements exceptionnels et les acquisitions.

• Taux de conversion de l’EBITDA en trésorerie opérationnelle

Indicateur alternatif de performance défini comme le ratio flux de trésorerie opérationnel sur EBITDA. Cet indicateur fournit une base de comparaison cohérente entre les périodes ainsi qu’avec nos pairs, et ce quelle que soit la stratégie de croissance retenue, qu’il s’agisse de croissance externe à travers des acquisitions ou de croissance interne à travers des investissements. Il constitue également l’un des critères de performance financière auxquels sont soumis les plans d’actions de performance. Il correspond et se substitue à l’indicateur « Taux de conversion de la trésorerie d’exploitation » défini lors du Capital Markets Day du 27 septembre 2023.

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