Au fil de l'AFP

Publication annuelle de la note de l’index égalité professionnelle femmes – hommes

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’Agence France-Presse obtient la note de 98 points sur 100 - en très nette progression par rapport à la note de 92 points obtenue l’an dernier - au titre du calcul de l’index égalité professionnelle femmes-hommes pour l’année 2023.

 

La déclinaison par indicateurs est la suivante :

  • Indicateur n° 1 relatif à l’écart de rémunération : 38/40 ;
  • Indicateur n°2 relatif à l’écart d’augmentations individuelles : 20/20 ;
  • Indicateur n°3 relatif à l’écart de taux de promotions : 15/15 ;
  • Indicateur n°4 relatif au pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité : non calculable (15/15 par défaut) ;
  • Indicateur n°5 relatif au nombre de salariés du sexe sous représenté parmi les 10 salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations : 10/10

Il s’agit de la meilleure note obtenue par l’AFP depuis la mise en place de l’index en 2018.

L’amélioration de l’index par rapport à 2022 est principalement due à l’obtention de la totalité des points au titre de l’indicateur n°5 avec l’augmentation du nombre de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations.  

Cette tendance qui se confirme au fur et à mesure des années est le résultat de la démarche volontariste menée par l’AFP au fil des années en faveur de l’égalité femmes-hommes, notamment au travers :

 

De ses engagements conventionnels :

L’Accord du 10 mars 2017 et ses avenants qui prévoient :

  • Une réduction d’horaires de 30 minutes par jour pour à compter du 6e mois de grossesse ;
  • Une durée du congé de maternité fixée à 4 mois ;
  • Une reconnaissance totale de l’ancienneté (entreprise, professionnelle et plan de carrière) lors des périodes de congé parental dans la limite de 3 années ;
  • Un aménagement du nombre de jours de télétravail pendant la grossesse.

Des accords successifs signés dans le cadre des négociations sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail. Ainsi, l’accord signé en juin 2022 pour une nouvelle période de 4 ans prévoit, entre autres mesures, que :

  • dans le cadre de la campagne de primes et promotions « une attention particulière soit portée à la réduction des écarts salariaux et aux différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes, de sorte que le sexe pour lequel un écart de salaire serait constaté pourrait être surreprésenté parmi les bénéficiaire ».

 

De la mise en place d’actions de prévention en matière de discrimination et agissements sexistes :

  • Lancement de plusieurs initiatives sur la place des femmes dans les contenus éditoriaux.
  • Mise en place depuis plusieurs années d’une formation sur la prévention du harcèlement sexuel et des agissements sexistes ;
  • Actions de sensibilisation dans le cadre du déploiement en 2021 de la procédure de signalement des faits de harcèlement moral, sexuel et de discrimination ;
  • Engagement de la Direction de maintenir le salaire à 100% pendant le congé paternité et d’accueil de l’enfant suite à l’allongement de sa durée de 11 à 25 jours en 2021.

 

Par ailleurs, la loi pour l’égalité économique et professionnelle femmes/hommes prévoit la diffusion annuelle des écarts de représentation entre les femmes et les hommes au sein des instances dirigeantes.

Cette loi fixe comme objectif que la proportion de représentants de chaque sexe dans les instances dirigeantes ne pourra être inférieure à 30% à partir du 1er mars 2026.

En la matière, l’AFP répond d’ores et déjà à cette obligation et même la dépasse puisque :

  • Le Conseil d’Administration de l’Agence est composé de 8 femmes et 8 hommes ;
  • Parmi les 22 membres du Comité Exécutif de l’Agence, 8 sont des femmes. Elles représentent 36.4 % des effectifs du COMEX (à comparer à 42 % dans la population totale de l’AFP).

 

La Direction réaffirme son engagement en faveur des principes d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et sa volonté de poursuivre les actions permettant de les défendre.