Une nouvelle étude démontre les avantages majeurs de la surveillance cérébrale Masimo SedLine® durant l’anesthésie pédiatrique

12 Jun 2025
NEUCHÂTEL, Suisse

Masimo (NASDAQ : MASI) a annoncé aujourd’hui les résultats d’un essai clinique randomisé publié dans JAMA Pediatrics, mené par la docteure Yasuko Nagasaka et ses collègues de l’Université médicale féminine de Tokyo. L’étude démontre que l’anesthésie guidée par électroencéphalogramme (EEG), grâce au système de surveillance des fonctions cérébrales Masimo SedLine®, permet d’optimiser l’administration de l’anesthésie chez les enfants subissant une intervention chirurgicale1. Les chercheurs ont observé qu’avec SedLine, la quantité de sévoflurane — un anesthésique inhalé fréquemment utilisé — nécessaire au maintien de l’anesthésie était significativement réduite, limitant ainsi l’exposition des jeunes patients à ce médicament. Cette réduction a entraîné une diminution notable de l’incidence du délire émergent post-anesthésie pédiatrique (PAED), une complication qui se traduit souvent par de la confusion, de l’agitation ou des hallucinations lors du réveil. Par rapport à la pratique standard, les enfants surveillés à l’aide de SedLine ont également repris conscience plus rapidement et ont pu être transférés plus tôt, en toute sécurité, vers l’unité de soins post-anesthésie (PACU). Selon les auteurs, ces gains de temps pourraient se traduire par des économies de coûts supplémentaires. En résumé, les résultats indiquent que Masimo SedLine contribue à rendre l’anesthésie pédiatrique plus sûre, plus efficiente et plus économique.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20250610905817/fr/

Masimo SedLine® Brain Function Monitoring

Masimo SedLine® Brain Function Monitoring

Les enfants surveillés avec SedLine ont été exposés à 1,4 heure-CAM de sévoflurane en moins, en moyenne, et ont présenté un taux d’incidence du PAED réduit de 14 %. Ils ont repris conscience 53 % plus rapidement et ont pu quitter l’unité de soins post-anesthésie (PACU) 48 % plus tôt. Ce gain de temps s’est traduit par des économies estimées entre 240 et 920 dollars par patient.

Le délire d’émergence est une complication fréquente et cliniquement significative de l’anesthésie pédiatrique2 , qui peut provoquer une détresse importante à court terme chez les enfants, leurs parents et le personnel soignant. Certains comportements négatifs après l’opération peuvent persister pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois3. L’exposition à des anesthésiques volatils couramment utilisés, comme le sévoflurane, a été identifiée comme un facteur contributif à ce phénomène4. Dans la pratique standard actuelle, une dose fixe de sévoflurane équivalente à 1,0 concentration alvéolaire minimale (CAM) est administrée pour maintenir l’anesthésie chez les enfants, mais cette quantité pourrait être excessive selon les auteurs5. Le Dr Nagasaka et son équipe ont émis l’hypothèse que l’utilisation d’un électroencéphalogramme (EEG) bilatéral — notamment les formes d’onde et les spectrogrammes de densité multitaper (DSA) affichés par le dispositif Masimo SedLine — permettrait d’ajuster plus finement la dose de sévoflurane, réduisant ainsi la quantité nécessaire pour induire et maintenir un niveau de sédation adapté, et, par conséquent, de diminuer l’incidence du délire d’émergence.

Dans le cadre de cette étude, des enfants âgés de 1 à 6 ans, programmés pour une intervention chirurgicale non urgente nécessitant au moins 30 minutes d’anesthésie générale, ont été répartis de manière aléatoire dans deux groupes au sein du plus grand hôpital pédiatrique du Japon. Le groupe expérimental (n = 91) a bénéficié d’une anesthésie guidée par le dispositif Masimo SedLine, tandis que le groupe témoin (n = 86) a reçu une anesthésie selon la pratique standard, reposant sur l’administration d’une dose fixe de sévoflurane équivalente à 1,0 concentration alvéolaire minimale (CAM). Les chercheurs ont consigné la quantité de sévoflurane administrée à chaque patient, ainsi que les délais entre les principaux événements de la procédure : intubation, extubation, arrivée et sortie de l’unité de surveillance post-interventionnelle (USPI), et réveil de l’anesthésie. Tous les enfants ont été évalués pour détecter la présence d’un délire d’émergence, à l’aide d’une échelle standardisée, par des cliniciens n’ayant pas connaissance du groupe de traitement auquel les patients appartenaient.

Les chercheurs ont observé que l’incidence du délire d’émergence était significativement plus faible chez les patients du groupe SedLine, touchant 21 % d’entre eux contre 35 % dans le groupe témoin (p = 0,04). Les enfants du groupe SedLine ont été exposés à des doses de sévoflurane nettement réduites, avec une diminution moyenne de 1,4 heure-CAM. En moyenne, ils ont été extubés 3,3 minutes plus tôt, ont repris conscience 21,4 minutes plus tôt et ont quitté l’unité de surveillance post-interventionnelle 16,5 minutes plus tôt. Les chercheurs estiment que cette réduction du temps passé en salle d’opération et en USPI — soit environ 20 minutes au total — pourrait représenter une économie de 240 à 920 dollars (USD) par patient.

Les auteurs ont conclu que « la prise en charge de l’anesthésie générale guidée par EEG permettait de réduire l’exposition au sévoflurane et la survenue du délire d’émergence chez les enfants, tout en favorisant un réveil plus rapide et un séjour écourté en unité de soins post-anesthésiques. Les résultats suggèrent que l’administration de fortes concentrations de sévoflurane pour l’induction, suivie d’un dosage systématique à 1,0 heure-CAM pour le maintien, pourrait être excessive. »

Ils ont également souligné que « grâce à la surveillance EEG, les parents et les tuteurs peuvent être rassurés : les professionnels de santé s’engagent activement à réduire et à limiter l’exposition des enfants aux agents anesthésiques. »

Une étude similaire menée en 2022 par Long et al. – l’une des premières à évaluer l’impact de l’anesthésie guidée par EEG chez les enfants subissant une intervention chirurgicale – a montré que les patients pédiatriques surveillés avec SedLine présentaient significativement moins de schémas d’inactivité cérébrale profonde sur l’EEG, appelés « suppressions en salves ». Ce phénomène de suppression a également été associé à des effets indésirables, notamment au délire postopératoire6.

Yasuko Nagasaka, professeure d’anesthésie à l’Université médicale féminine de Tokyo et auteure principale de la nouvelle étude, a déclaré : « Bien que l’anesthésie générale soit indispensable pour les enfants devant subir une intervention chirurgicale, les parents ou tuteurs peuvent légitimement s’inquiéter de l’exposition de leur enfant aux médicaments anesthésiques. Aujourd’hui, nous pouvons les rassurer en leur expliquant que des technologies médicales de pointe, comme l’anesthésie guidée par EEG, permettent de limiter cette exposition, ce qui peut contribuer à réduire l’incidence du délire d’émergence pédiatrique et à favoriser un réveil plus rapide ainsi qu’une récupération plus fluide. »

La docteure Nagasaka ajoute : « Il est relativement simple d’apprendre à approfondir une anesthésie. En revanche, réduire la profondeur anesthésique en toute sécurité demande une compréhension fine et une véritable maîtrise. Les résultats de notre étude marquent une avancée importante dans l’amélioration des pratiques actuelles et pourraient ouvrir la voie à l’élaboration de recommandations sur l’utilisation de la surveillance EEG en anesthésie pédiatrique — voire, à terme, à en faire une norme pour toute anesthésie générale. Une formation complète à l’anesthésie guidée par EEG devrait ainsi être considérée comme une étape essentielle pour l’ensemble de la communauté anesthésique. »

Le Dr Dean Kurth, anesthésiste en chef à l’hôpital pour enfants de Philadelphie et professeur d’anesthésiologie et de médecine de soins intensifs à la Perelman School of Medicine de l’université de Pennsylvanie, a déclaré : « L’étude menée par Miyasaka et ses collègues confirme une prise de conscience croissante chez les anesthésistes pédiatriques du monde entier : les enfants reçoivent souvent une dose d’anesthésiques supérieure à ce qui est nécessaire, avec des effets délétères. Comme le montrent les auteurs, les données EEG issues de SedLine permettent aux cliniciens d’ajuster plus finement les doses administrées à chaque enfant, pour une meilleure prise en charge. »

@Masimo | #Masimo

Références :

  1. Miyasaka K, Suzuki Y, Brown E, Nagasaka Y. EEG-Guided Titration of Sevoflurane and Pediatric Anesthesia Emergence Delirium (Titrage du sévoflurane guidé par EEG et délire émergent post-anesthésique chez l’enfant). JAMA Pediatrics. Publié le 21 avril 2025. DOI : 10.1001/jamapediatrics.2025.0517.
  2. Cole JW, Murray DJ, McAllister JD, Hirshberg GE. Emergence behavior in children: defining the incidence of excitement and agitation following anaesthesia (Comportement émergent chez les enfants : définition de l’incidence de l’excitation et de l’agitation après une anesthésie).Paediatr Anaesth. 2002;12(5):442-447. DOI :10.1046/j.1460-9592.2002.00868.x.
  3. Davis L, Qi TS, Ng A. Emergence delirium: an overview with an emphasis on the use of electroencephalography in its management (Délirium émergent : aperçu général avec un accent sur l’utilisation de l’électroencéphalographie dans sa prise en charge).Anest Pain Med. 2024;19(Suppl 1):S87-95. DOI : 10.17085/apm.24013.
  4. Mason KP. Paediatric emergence delirium: a comprehensive review and interpretation of the literature (Délire émergent pédiatrique : revue exhaustive et interprétation de la littérature).Br J Anaesth. 2017;118(3):335-343. DOI : 10.1093/bja/aew477.
  5. Goddard N, Smith D. Unintended awareness and monitoring of depth of anaesthesia (Conscience involontaire et surveillance de la profondeur de l’anesthésie).Contin Educ Anaesth Crit Care Pain. 2013;13(6):213-217.
  6. Long MHY, Lim EHL, Balanza GA, Allen JC, Purdon PL, Bong CL. Sevoflurane requirements during electroencephalogram (EEG)-guided vs. standard anesthesia care in children: A randomized controlled trial (Besoins en sévoflurane lors d’une anesthésie guidée par électroencéphalogramme [EEG] comparée à une anesthésie standard chez les enfants : essai contrôlé randomisé).J Clin Anesth. 27 juin 2022. DOI : https://doi.org/10.1016/j.jclinane.2022.110913.

À propos de Masimo

Masimo (NASDAQ : MASI) est une entreprise mondiale de technologie médicale qui conçoit et fabrique une large gamme de solutions de surveillance de pointe, allant de mesures innovantes et capteurs de haute précision à des moniteurs pour patients, ainsi qu’à des systèmes d’automatisation et de connectivité. Sa mission : améliorer la qualité de vie, optimiser les résultats cliniques, réduire les coûts des soins de santé et étendre les possibilités de la surveillance non invasive à de nouveaux environnements et usages. La technologie Masimo SET® Measure-through Motion and Low Perfusion™ (mesure fiable en présence de mouvement et en cas de faible perfusion), lancée en 1995, s’est avérée supérieure aux autres technologies d’oxymétrie de pouls dans plus de 100 études indépendantes et objectives, disponibles sur la page www.masimo.com/evidence/featured-studies/feature. Aujourd’hui, Masimo SET® est utilisée chaque année chez plus de 200 millions de patients à travers le monde et constitue la technologie d’oxymétrie de pouls de référence dans les 10 meilleurs hôpitaux des États-Unis, selon le classement des meilleurs hôpitaux de 2025 de Newsweek. Pour en savoir plus sur Masimo et ses solutions, rendez-vous sur www.masimo.com.

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